Petite-minute de préparation

Un recrutement sans solution est un recrutement mal préparé !

Le recrutement n’est pas chose facile et il demande expérience et agilité. Il peut donc s’avérer utile de s’inspirer des penseurs pour bien s’armer face à la tâche qui attend les chasseurs de têtes.

En effet, le monde du recrutement bouge et évolue vite. Le méthodes se façonnent au grès des difficultés. Entre pénurie et grande démission, la réactivité est de mise. De plus, une bonne préparation et organisation vous permettra d’arriver à vos fins. Albert Einstein posait à l’époque le problème des solutions ! Comme quoi, les maths s’appliquent à tous les métiers… ;-)

Les Colettes, 09/05/2022

En-bref la procrastination

[Sondage] Procrastination : oui, mais pour quelles raisons  ?

La procrastination est la tendance à remettre à plus tard ce que l’on pourrait faire maintenant. Que ce soit dans la vie quotidienne ou au boulot, 85 % des français admettent être concernés par ce « défaut »! On s’est posé la question sur les raisons qui poussent à procrastiner au boulot et vous avez été nombreux à nous répondre ! Réponse en chiffres…

73 % des personnes interrogées admettent procrastiner lorsque la tâche à effectuer ne leur plait pas, tout simplement ! Pour 13% des sondés, la procrastination est affaire de distractions, trop nombreuses sur leur environnement de travail selon eux ! 8 % ont quant à peur de faire une erreur, et remettent à plus tard ces tâches pourtant importantes pour l’entreprise afin d’éviter de se tromper.. Enfin 6 % des sondés ne se reconnaissent pas à travers ces situations et procrastinent pour d’autres raisons bien à eux !

 

L’importance de trouver le bon job !

On s’en rend rapidement compte à travers les réponses. Tout est une question de trouver le bon job et le bon environnement de travail afin d’éviter les moments de procrastination trop important ! Comme le dit si bien l’adage suivant « L’ouvrage à toujours l’air facile quand le travail est un plaisir  » ! Il devient alors impossible de procrastiner si on prend du plaisir dans les tâches que l’on a à effectuer au quotidien !

Cela fonctionne aussi pour les distractions et le bon environnement de travail. Notamment avec la généralisation du travail hybride ! C’est bien beau de pouvoir télétravailler, encore faut-il réussir à s’organiser un lieu de travail calme afin d’y être efficace ! Difficile de préparer une réunion avec les enfants qui jouent à chat perché sur le canapé d’à côté ! De même, le bureau peut être source de distraction. Entre les différents moments d’échange entre collègues, les réunions ou encore les bureaux en open space, le calme est loin d’être assuré ! Il faudra donc trouver le juste milieu pour chacun d’entre nous, afin de s’assurer un environnement de travail sans distractions trop nombreuses !

Enfin, il sera plus facile de se débarrasser de vos peurs et inhibitions dans un environnement de travail bienveillant ! Un job où les erreurs sont acceptés et servent à grandir professionnellement ! De plus, on est tous « junior » à un moment donné de notre carrière ! N’hésitez donc pas à poser des questions si vous n’êtes pas sur ! 😉

 

La place du recruteur !

Trouver le bon job est loin d’être assuré pour chaque candidat. Le recruteur sera alors présent tout au long du process de recrutement afin de déterminer avec vous l’adéquation du poste et de l’entreprise avec votre personnalité ! Et vous permettre ainsi de vous épanouir dans votre futur job ! Ou de savoir vous orienter sur un autre projet si celui-ci ne vous convient pas !

Les Colettes, 12/04/22.

Petite-minute de rencontre

Le recrutement, le plus beau métier du monde…

Saint Ex pour les intimes a bel et bien écrit Le petit Prince mais pas que ! On peut lire de lui : « Ce qui unit les hommes, c’est l’amour du métier. »… et à nous de rajouter « les recruteurs, eux, créent la rencontre ».

En effet, lorsque nous recrutons, une chose est frappante. Pour qu’un recrutement fonctionne, les opérationnels de l’entreprise et le futur recruté doivent parler le même langage. On parle même parfois de passion commune en fonction des métiers. Pour résumer, l’amour du métier est ce qui rend la collaboration possible, la relation pro’ intéressante, le recrutement évident ! Lorsque nous recrutons, nos différents interlocuteurs parlent souvent le même langage. Notre job à nous, chasseur de têtes : créer la rencontre ! Unir les Hommes, c’est notre métier et c’est un beau métier ! Assurément !

Les Colettes, 01/04/2022

La-petite-minute de répit

Le métier de recruteur en citation ! Entre pénurie de candidats et grande démission, la recherche de candidats est LE sujet d’actualité pour de nombreuses entreprises. Les recruteurs sont donc archi sollicités et se doivent de fournir la pépite tant recherchée dans les meilleurs délais pour satisfaire les entreprises.

 

Le recrutement 2022

Outre le facteur « temps » qui est très important (entre le sourcing, le fastidieux tri de CV, les entretiens individuels), le recruteur ne peut plus seulement s’appuyer sur un simple CV. Les soft-skills deviennent de plus en plus importantes. Ce qui fait évoluer les évaluations et les analyses des recruteurs. Vous associez à cela, une valse rythmée de désistements ou de « ghosting » et vous aurez un échantillon du quotidien des recruteurs. Donc, on le sait, les candidats non retenus, les désistements, les négociations qui n’aboutissent pas ou une période d’essai non transformée, sont autant de raisons qui amènent le recruteur à recommencer tout de zéro ! Outch!!! 

 

Mettre l’humain en avant

Il faut donc prendre de la hauteur, s’ouvrir l’esprit et faire évoluer notre rôle de recruteur. Mettre l’humain au cœur des recrutements n’est pas seulement une phrase pour faire beau et vendre du rêve sur un profil LinkedIn. Il faut réussir à voir au delà des expériences, comprendre ses attentes, ses motivations, ses zones d’inconfort. En effet, ce sont ces éléments qui définissent le mieux les candidats, et si une compétence peut s’acquérir avec le temps, le savoir-être lui ne changera pas ! 

 

Un long process

Pour faire court, car « le temps c’est de l’argent », être recruteur ne se résume pas à la sélection de quelques CV ensuite proposés à l’entreprise en recherche du candidat parfait. Au contraire, chaque étape d’un process de recrutement est nécessaire et demande travail et ténacité afin de permettre la mise en relation tant recherchée entre le candidat et entreprise, pour un matching qui dure ! 

C’est pourquoi le recruteur n’est pas né pour le repos ! Pour celui qui veut réussir en tout cas ;). 

 

Les Colettes, 21/03/22.

Sénior et recrutement

[Sondage] Séniors d’aujourd’hui !

 

Au sein de notre société, l’âge de départ à la retraite est en constant recul. Chaque salarié est donc destiné à passer une bonne partie de sa carrière en tant que sénior. Or la signification du mot « sénior » évolue rapidement depuis quelques années.  En effet, le mot « sénior » n’est plus du tout synonyme de 3ème âge aujourd’hui. Alors, qui sont ceux que l’on appelle les séniors dans le monde  du travail et de l’entreprise ? Vos réponses, à notre sondage, en chiffres…

Tout d’abord, chacun a sa propre définition du mot sénior. En effet, 36 % des personnes interrogées considèrent que l’on devient sénior en entreprise lorsque l’on possède + de 10 ans d’expérience. A l’inverse, 34 % des sondés pensent qu’être sénior est davantage une question de mentalité. On retrouve également,  24 % des personnes interrogées qui estiment qu’un sénior a + de 45 ans tout simplement. Enfin, 6 % pensent qu’être sénior c’est avoir + de 5 ans d’expérience. A chacun son regard !

 

Alors que signifie vraiment le terme « sénior » ?

Dans un premier temps, il est nécessaire de bien préciser le contexte de discussion dans lequel nous abordons ce terme. En effet, un sénior n’est pas considéré de la même façon en société ou dans le monde du travail. Dans la vie de tous les jours, hors de la vie active, un sénior est généralement une personne retraitée qui a cessé son activité professionnelle.

Dans le monde du travail, en revanche, le terme « sénior » peut faire davantage référence à une personne d’expérience ou d’expertise, sans pour autant préciser le nombre d’années d’exercice. En règle générale, ce terme est donc utilisé pour souligner un niveau d’expérience et de savoir-faire professionnel.

Ainsi, en fonction des entreprises et des profils, il est donc possible d’être considéré comme sénior après avoir pratiqué son métier seulement pendant 10 à 20 ans. A l’inverse, on peut aussi avoir 50 ans et être junior sur son poste. 

Enfin, aux yeux de l’administration, on devient sénior à 50 ans.

 

Sénior et recrutement :  où en est-on ?

La gestion de carrière est un travail de chaque instant; que l’on soit jeune diplômé ou déjà considéré comme sénior aux yeux de ses pairs. En général, c’est vers 45 ans que l’on atteint l’âge de séniorité,  soit à peu près à mi-chemin de son parcours professionnel ! C’est d’ailleurs à cette période du parcours que l’on à tendance à réfléchir à la suite de sa carrière et à envisager un virage. Ce n’est donc pas rare d’observer des projets de formation ou de reconversion pro’ chez des personnes ayant une expérience professionnelle d’une vingtaine d’années…

Pour en revenir à la langue française et à ses subtilités, le terme sénior n’est donc pas forcément un obstacle à la recherche d’emploi. Certaines entreprises recherchent même délibérément des profils séniors. En effet, ceux-ci sont déjà formés, et possèdent des atouts conséquents par rapports à des profils dits « juniors ». 

De nombreux stéréotypes sur les séniors peuvent parfois persister et être un frein à l’embauche. Les séniors peuvent être par exemple au dessus de la fourchette proposée pour le poste. Ce serait toutefois oublier les qualités précieuses que ces profils apportent à l’entreprise ! L’un des atouts majeurs des personnes d’expérience est la maturité acquise au fil des années. Les personnes d’expérience connaissent bien leurs forces, leurs faiblesses et s’adaptent facilement à de nombreuses situations problématiques !  

 

Pour conclure :

En bref, désormais « sénior » à mi parcours dans sa vie pro’, on l’emploi de manière presqu’anachronique ! En effet, un sénior est avant tout synonyme d’expert ! On peut donc être un expert jeune ! Pour conclure, les séniors représentent de merveilleuses ressources pour l’entreprise tant pour leurs savoir-faire que pour leur savoir-être. Au même titre, les juniors et les profils dits confirmés sont indispensables. L’entreprise a donc besoin de tous : elle ne peut se passer de la connaissance et de l’expérience, et doit jouer son rôle de formation pour faire grandir les plus jeunes. Les experts restent donc des profils précieux sans qui l’avenir des entreprises ne se dessinerait pas si bien ! 

 

Les Colettes, 14/01/22

Source : Cadremploi, axxis.

Dans-la-tête d’un recruteur

Dans la tête d’un recruteur : Entretien part 1 / Conseils candidats

 

L’entretien

Durant tout le déroulement de l’entretien d’embauche, le talent qui est en face de chaque recruteur est soumis à la pression engendrée par l’enjeu de carrière que représente l’exercice parfois difficile de l’entretien. Effectivement, cet entretien consiste pour le candidat à convaincre le recruteur que le « bon choix » est de lui donner sa chance, qu’il est le bon candidat, qu’il est la meilleure personne pour ce poste.

Pendant que le candidat s’exprime, le recruteur l’écoute et l’observe attentivement.

Le recruteur passe la majeure partie de l’entretien à écouter les réponses à ses questions. Il observe également le langage non verbal et les attitudes du candidat. Puis, il pose une question ou émet une remarque pour conforter son avis ou sa décision (prise durant les premières secondes ou minutes de l’entrevue).

Le candidat est souvent très concentré par l’écoute des questions et par les réponses qu’il doit donner, qu’il en oubli d’observer les gestes, les mimiques et la voix du recruteur.

 

2 maitres mots ressortent : Observer et jauger

Avec un bon entraînement et en multipliant les entretiens, chacun devrait être à même d’observer l’autre.

Pour mettre toutes les chances de son côté, le candidat doit aussi observer le recruteur et tenter de deviner ce qu’il pense. D’autant plus si celui-ci est le futur employeur ou le futur N+1. Ce sera avec lui qu’il devra partager son quotidien professionnel, s’il est retenu.

C’est à cela aussi que sert le moment de l’entretien où le recruteur demande au candidat s’il a des questions à poser. En effet, les positions sont inversées et le candidat a alors l’occasion d’observer le recruteur. De tenter de deviner ses pensées. C’est le moment d’essayer de le convaincre et de se « vendre », de se mettre en valeur.

Face à un professionnel du recrutement, cabinet de recrutement ou chargé RH, la gageure est plus importante et difficile. En effet, ils sont habitués à l’exercice et s’expriment donc, par habitude, avec plus de neutralité. Certains peuvent être impassibles, rendant difficile de savoir ce qu’ils pensent. D’autres, en revanche, seront plus expressifs, soit en positif, soit en négatif.

 

Chaque candidat est en quête de signe.

Ce signe évoque l’intérêt que porte le recruteur aux qualités personnelles du candidat vers la fin de l’entretien. Lorsqu’il aborde les centres d’intérêts du candidat et qu’il pose de multiples questions à ce sujet, c’est qu’il a un préjugé favorable pour son profil.

C’est un signe, pas une vérité absolue. Face à la concurrence, il est possible que le choix se porte alors sur un candidat que le recruteur rencontrera plus tard. Son intérêt peut alors évoluer en défaveur du premier candidat.

De même, l’absence de question du recruteur sur les loisirs, les sports ou les aspects extraprofessionnels signifie peut-être simplement que le temps lui manque pour approfondir son intérêt. Il est aussi possible qu’il ait déjà fait son choix de retenir ou de rejeter la candidature.

 

Lambert, consultant indépendant chez Les Colettes, 04/01/22.