Chasseurs de têtes

Les confidences d’un chasseur…

Dans notre réalité économique d’entreprise, nous vivons tous, chaque année, les départs de collègues (nouveaux projets, nouveaux jobs !) ainsi que l’arrivée des nouveaux qui vont continuer à écrire l’histoire de l’entreprise. Mais en tant que RH, recruter n’est pas toujours aussi simple. En effet, fini l’idée selon laquelle une offre va attirer un bon nombre de candidats ! Vous êtes approché(e) régulièrement par des chasseurs ou chasseuses de têtes, ou bien vous faites souvent appel aux chasseurs de têtes pour vous aider dans vos recrutements ?! Alors vous vous posez sûrement la question : Comment nous, chasseurs, vivons-nous ce quotidien avec nos candidats et nos clients ? Voici une petite fenêtre ouverte sur le métier selon Juliàn, notre très cher chasseur également sportif professionnel !

 

Un chasseur doit s’attendre à tout et surtout à l’action !

Techniquement et humainement très prenant, ce métier n’a rien d’un métier « pépère ». C’est même, pouvons nous dire, un sport à lui tout seul !  Selon Juliàn, « c’est un métier plein d’imprévus, qui nous obligent à nous adapter en permanence, aux bonnes et mauvaises surprises, mais avant tout à toujours réadapter ce qui est prévu à l’imprévu ! On recale en permanence nos plans d’actions… Comme dans le sport ! ».

 

Un chasseur sachant chasser… Doit « connaitre » tout simplement…

Passionnant par tout ce qu’on nous apprend, la capacité de restitution des connaissances et la capacité à échanger avec les entreprises et les candidats sur une thématique métier comme un vrai professionnel est un principe incontournable. Véritable Sherlock, le chasseur doit bûcher, avant tout, et encore bûcher… Juliàn a sa propre vision du métier et compare souvent son métier au fonctionnement du caméléon : « Nous sommes là pour échanger sur les métiers, les carrières, les projets. Chaque candidat a son approche et son histoire. Nous devons nous adapter à chaque métier, chaque secteur, chaque jargon. Le plus important ce sont les projets des candidats et les attentes des clients. Bref, il faut tomber juste… J’adapte mon approche à chaque personne que je contacte ! »

 

La solitude du chasseur de têtes…

Métier chronophage et relations éphémères…ou non… Le chasseur de têtes arrive très régulièrement à tisser des liens dans le temps et est en permanence connecté aux candidats et entreprises. Côté vie de bureau, c’est un métier parfois solitaire qui oblige à s’ouvrir indéniablement au monde qui nous entoure ! « Connecting People » reste sa marque de fabrique et son « leit motiv' » ! Le chasseur est donc tout à vous lorsque vous échangez avec lui et vous accordera son attention !

 

Partout et nulle part à la fois…

Les nouvelles technologies ont beaucoup apporté au métier qui nécessite aujourd’hui une efficacité à toute épreuve. Aujourd’hui les candidats n’ont plus à débloquer un budget considérable de TGV pour venir rencontrer les chasseurs de têtes. Nous chasseurs, nous devenons des nomades pour nous adapter aux besoins des clients… « Nous sommes en permanence connectés : à l’aéroport, à la maison, au bureau, parfois, il faut même savoir s’imposer les coupures pour rester toujours efficient, mais il faut choisir le bon moment pour cela ! ».

Si nous nous penchons sur ses rythmes, le recruteur ou chasseur doit s’adapter aux candidats avant tout. Cela nécessite souvent de rester actif en dehors des heures de bureau !! Attention cela veut dire que le soir est souvent le rush de la journée ! « Alors si vous n’arrivez pas à joindre un consultant à 19h00, pas de panique, c’est juste son heure de pointe ! ».

 

En Bref !

Malheureusement, c’est un métier tellement riche qu’un simple article ne permettra pas de vous en exposer une vue d’ensemble exhaustive… et écrire un « roman » n’est pas prévu (Les Colettes épargnent nos lecteurs ! ). Et vous qui êtes dans l’IT, en production industriel, ingénieur structure en BE, et bien d’autres encore, quelles sont les spécificités particulières de votre métier ?  

 

Elise, 12/05/2020